GIRLFIGHT, Karyn Kusama, 2000
Vu le 10 février 2005 au cinéma André Malraux, Le Bourget
Gloire à cette prof du collège du Bourget qui a demandé à
ce que l'on projette ce film pour quelques classes, c'est un bijou.
Diana va au lycée dans un quartier peu favorisé de NY, sans être la
zone profonde non plus. Elle vit avec son père et son frère, sa mère
s'est suicidée, et elle s'emmerde. Mais elle découvre la boxe, et enfin
quelquechose la botte. Elle s'investit, elle revit.C'est un film
euphorisant dans sa description de l'adolescence. L'enfance est
étouffante et enfin elle va trouver un moyen de s'exprimer pleinement,
libérer le trop plein de tout accumulé au fil des années. Mais ce moyen
n'est pas la boxe, qui n'est qu'un moyen du moyen qui lui permettra de
s'affirmer face à son père, ce qui lui manquait pour pleinement se
libérer. Dans sa narration le film adopte une mesure louable couplée à
quelques impératifs du teen movie qui pour le coup justifient
pleinement le côté jouissif du dépassement de soi. Ce film est une
oeuvre audacieuse que je recommande et que je me dois de faire
découvrir.
J'ADORE !